Les calvaires à Coivrel
6 calvaires sont présents sur le territoire de la commune de Coivrel.

Altitude = 120 mètres.
Erigé en 1885 par Louis Vincent CAPPON.
Calvaire en fer forgé.
Orienté au sud-est.
Texte de la plaque qui était fixée sur le socle :
Ce calvaire inauguré le 27 septembre 1885 a été offert par Louis CAPPON en souvenir des souffrances qu’il a endurées pendant la guerre 1870-1871. Il remplissait les fonctions de Maire, et c’est à ce titre qu’il fut emmené par les allemands, à pieds, sans argent, sans souliers, de Coivrel à Amiens, il avait alors 69 ans, plusieurs fois il faillit être fusillé. Il promit de calvaire en cas d’heureuse délivrance.
Il a tenu sa promesse.
Puisse de témoignage de reconnaissance porter bonheur à sa nombreuse famille.
Louis, Vincent CAPPON est né le 2 ventose an XI (21 février 1803) à Coivrel. Il exerça la profession de maréchal-ferrant jusqu'en 1858, puis celle de cultivateur. Il avait 4 enfants. Sa fortune était estimée à 1800 francs en 1860.
Il est élu conseiller municipal le 24 mai 1840, toujours réélu jusqu'en 1876. Il remplira les fonctions d'adjoint au maire d'août 1848 à 1876.
Il est décédé le 23 février 1895.

Il est situé sur la petite route reliant Coivrel à Maignelay-Montigny par la zone industrielle, à l’extrémité du territoire de Coivrel.
Sur les carte I.G.N., il est appelé "Croix de Coivrel". Calvaire en fer forgé.
Orienté au sud.
Ce calvaire aurait été élevé à la mémoire de deux petits ramoneurs morts de froid à cet endroit d'où l'appellation "Croix des ramoneurs".

Il est situé dans une pâture près du cimetière communal.
Ce calvaire est en fer tiges rondes.
Il est orienté à l'est.
Sur le devant du socle l'inscription suivante est gravée :
O CRUX AVE UNICA
TOTA VITA CHRISTI
CRUX ET MARTYRIUM FUIT
PER CRUCEM AD LUCEM
Au dos se trouve l'inscription suivante :
Calvaire érigé en ex-voto
Et au dévouement d'une Mère
Adeline VERGNE Fme PINCHEDEZ
Par la pitié filiale de ses enfants
15 janvier – 27 8bre 1895
Adeline, Florence VERGNE est née le 31 mars 1820 à Coivrel, son père Charles, Antoine est domestique, sa mère, née Florence LELONG, est sans profession.
Elle s'est mariée le 27 octobre 1842 à Coivrel avec Auguste, Emile PINCHEDEZ, manouvrier, dont le père est meunier et réside au moulin. Elle exerce alors la profession d'ouvrière gantière.
Ils eurent 2 enfants : Marie, Rosine, Eléonore, née le 27 mai 1843, et Louis, Gustave, Emile né le 12 septembre 1845.
Adeline décède le 15 janvier 1895 à Coivrel. Elle est inhumée dans le cimetière voisin en compagnie d’Eléonore CAPPON née PINCHEDEZ.
Ses enfants ont érigé ce calvaire en ex-voto.