Calvaire à Courcelles-Epayelles
Il ne reste plus qu'un seul calvaire dans la commune suite aux dommages causés par les combats de la Première Guerre Mondiale.
Situé à l'angle de la Chaussée Brunehaut et de la rue des Sureaux, au cœur du village.
Il est entouré de trois tilleuls.
Calvaire en fonte moulé.
Orienté à l'ouest.
Altitude = 88 mètres.
Le village de Courcelles a été entièrement rasé lors des combats de 1918. Il n'existe aucun monument antérieur à la Première Guerre Mondiale. Le village fut entièrement reconstruit durant l'Entre Deux Guerres. L'église date des années 1920. Le calvaire est de cette même époque. Il existait à ce même emplacement un calvaire avant la Première Guerre Mondiale comme l'atteste des cartes postales des années 1900-1910.
Le Conseil Municipal, Monsieur DESMAREST étant Maire, le 19 juin 1927, vote l'exécution des travaux de restauration du calvaire.
Le marché, approuvé par arrêté préfectoral du 22 octobre 1927 d'un montant de 2.430 francs, est conclu avec M. Luc VILLEMONT, marbrier-sculpteur à Maignelay.
Démontage des vieilles pierres de l'ancien calvaire, remise à un nouvel emplacement situé au centre de la place, remise en état et nettoyage des pierres. Fourniture d'une grande croix fonte de fer 4 mètres de hauteur peinte et décorée. Pose de l'ancien Christ sur la croix. Décoration du Christ. Fourniture d'une plaque de marbre à apposer sur la face principale du socle. Gravure d'une dédicace.
Ces travaux sont indemnisés par l'Etat au titre des dommages de guerre. Ainsi, le paiement des travaux a eu lieu par remise de titres amortissables en 10 ans par semestres et productifs d'intérêt à 6 %.